Le dossier favori de Paul se nomme « Stratégie d’Innovation ». Il est sur le dessus de la pile. Il ne le quitte pas des yeux. Comme ça aucune chance de le perdre. Il fait partie des dirigeants qui vivent l’innovation comme un mode de pensée.
A recherche de l’innovation perdue.
Cette possible « perte de vue » de l’innovation est une préoccupation quotidienne chez les dirigeants de PME, trop ancrés dans un quotidien effréné. Paul chouchoute son dossier, et il lui rend bien. Ce qui va lui permettre d’organiser une réunion avec ses « top Innovation Managers », qu’il a sélectionné dans son entreprise. Paul est lucide, il sait que l’innovation ne va pas se faire toute seule. Aussi veut-il éviter l’écueil du one-shot.
Pourquoi structurer l’innovation ?
Rien d’empirique chez Paul. Il a compris qu’il devait articuler sa stratégie d’innovation avec sa stratégie globale.Il a décidé de maintenir dans le temps sa capacité à innover. Indispensable pour durer, se démarquer, gagner !
Il sait que l’innovation est devenue un facteur clé de succès pour attirer et fidéliser ses clients dans un marché « virevoltant ». Pas question d’être obnubilé par la « disruption », il y a l’innovation de processus, incrémentale, hybride, c’est moins hasardeux et plus à sa portée.
A quoi sert l’innovation ?
L’innovation sert à maintenir l’avantage concurrentiel, créer de la valeur, motiver les équipes avec des projets nouveaux, valoriser votre PME.
Les collaborateurs, vivier de l’innovation.
Paul sait faire un bon Management de l’innovation. Stimuler les processus de créativité (Think tank internes, Design thinking, Intrapreneuriat, mais pas que), incuber les idées prometteuses et faire face au succès comme à l’échec avec positivisme. Même si un projet n’aboutit pas, connaissances et compétences s’enrichissent.
– Mettre ses collaborateurs au centre du processus d’innovation, par business unit si nécessaire, va insuffler une nouvelle dynamique collective à sa société.
– Faire en sorte que ses salariés aient à l’esprit, quoi qu’ils fassent, de progresser et d’apporter leur contribution au développement de son entreprise, tel est son but.
Faire évoluer la culture d’entreprise.
Paul a raison. Développer la capacité d’innovation de chacun c’est faire émerger une nouvelle culture d’entreprise, où chacun est un moteur de développement. Cela crée de l’adhésion, motive et inspire les salariés. Leur vitalité au travail sera par ailleurs stimulée par l’amélioration de leur bien-être au travail (aménagement intérieurs, nouveaux outils de travail). Et au final, récompenser ses salariés et managers sera très apprécié.
Vers une entreprise plus créative.
Certes, Paul est à la tête d’une grosse entreprise, mais cela pourrait être le cas de Jacques, dirigeant d’une petite PME. Une entreprise qui grandit, c’est innover, non ?
Car dans la pratique, toutes les entreprises innovent à des degrés divers, ne serait-ce qu’en améliorant un produit ou un service, en faisant évoluer leurs méthodes de travail internes, parce que les clients ont des besoins qui évoluent. Aussi les concurrents innoveront de toutes les façons.
Ces dirigeants qui innovent au quotidien..
Bénédicte et l’innovation des processus.
Lorsqu’avec Bénédicte nous avons dû faire un effort significatif sur l’amélioration des marges, plusieurs chantiers d’innovation de processus ont été menés. Ils ont aboutis à l’augmentation de la productivité industrielle et à une meilleure gestion des stocks de matières premières.
Les deux principaux chantiers ont été les méthodes de production par la méthodologie Lean Management* et le déploiement d’un progiciel de gestion de la production.
Eymeric, innover c’est Le business model !
Dans le cas d’Eymeric, innover est intrinsèquement présent dans l’ADN de l’entreprise. Et sa principale source d’idées, ce sont ses clients. Tous ont des problématiques qui requièrent des investissements importants et longs à mettre en œuvre.
Nous sommes dans un champ d’application totalement nouveau, tout est à inventer, développer. Ses innovations combinent fabrication d’équipements intelligents de collecte de données et applications de pilotage, services, conseils. Sur cette base, les applications sont nombreuses mais surtout constituent une solution alternative à ses clients avec un retour sur investissement très élevé et rapide.
Dans les cas de Bénédicte et Eymeric, les bons résultats obtenus sont la conséquence de décisions d’allocation volontaire de ressources, ainsi que leur pilotage avec des objectifs précis même SMART.
Résumons :
Pour une PME, être innovante revient à se remettre en question et se « connecter » plus encore avec la stratégie. L’atout des PME ? Leur agilité dans la prise de décision. A condition toutefois d’avoir mis en place un processus d’innovation performant (Paul a tout compris).
La bonne stratégie, nourrir les gisements d’idées dont les sources sont :
- Les dysfonctionnements,
- Les vœux ou rêves,
- Les évènements remarquables,
- Les tendances lourdes,
- Les clients.
En conclusion, ne faudrait-il pas incuber pour laisser pousser l’innovation ?
Littéralement, incuber les idées dont l’alignement avec votre stratégie sont les meilleures, avant d’en faire un projet. A chaque étape, l’engagement de moyens sera progressif et dimensionné selon la probabilité de succès, des bénéfices et des risques.
L’innovation c’est aussi l’affaire d’un bon pilotage.
*Démarche visant à accroître l’efficience et la compétitivité de votre entreprise en impliquant vos collaborateurs afin qu’ils soient acteur d’un processus d’amélioration continu.